Fables

_ Dit moi mon ami, pourquoi être toujours seul? sur ton banc de pierre chauffé par ce maigre soleil d'un rayon, pour le jour éphémère.

_ Vois-tu mon amie, la solitude vaut parfois tous les cadeaux, cela t’évite de trop penser, ou d'en dire trop;

de tes peines, de tes angoisses, de tes chagrins, mieux vaut une glace.

Ainsi, tu seras bien sûr de n'avoir pas donné à quelqu'un qui pour finir ne le méritait point,  une once de ton intime de rien, juste d'un mot, d'une fatalité de choix.

Pourtant! Pas de regret d'avoir cru ne serait ce qu'un instant, encore à la beauté d'un genre.

Je garde si bien, les secrets des autres.

Je gère si bien ma vie d'un présent heureux , ou malheureux, laissant bien loin derrière, tous ces peureux savoir faire, qu'il ne me vient plus même l'envie de donner en pâture, à l'autre, d’une moindre fausses notes, ou de celles des autres, ma magie.

J'assume, repliant désormais dans ma coquille mes secrets au long cours pour ne plus jouer à croire encore une fois, à la beauté des temps, confiant.

La leçon vient en vivant, pourtant, j'aime beaucoup les gens, mais je préfère entendre leurs histoires plus tôt que de raconter mon oeuvre si calme d'un très peu de désespoir.

Écoute le silence, et la douce engeance d'un vent d'avril, à quoi bon s'esclaffer d'humeurs imbéciles? le présent me convient, seul, je ne demande, rien, je n'exclue rien, mais me protège quand même, un peu de la mauvaise foi des voeux.

Car si peu de personnes savent apprécier l'être et sa juste qualité d'être, et comme le disait quelqu'un par fois l'on vous déteste, juste d'être quelqu'un de bien.

Alors, ne compliquons rien, sous un air de clair de lune je dispose une grâce pour tous ceux qui en ont besoin, mon coeur à besoin de repos, et c est bien pour cela

qu’au fond de ma coquille, je replie mes deux antennes d'aiguilles.

A demain, trop de bavardage fusille, à l’entente, des instruits.

Savoir se faire si discret, si petit, gagne en qualité de vie.

Auteur mpb