Fables

Sur un champignon glissant, une araignée comptant son temps, lui murmurait tant de secrets pour soulager son coeur défait.

_tient moi fort mon copain ne me laisse pas sans ton refrain, trempée de cette monstrueuse flotte, qui clapote me menaçant de la sorte.

_ Je suis si petite, si insignifiante j'insiste, pour me blottir sous ta coupole de veine pour soulager ma peur de finir écrasée par une grosse goutte de peine.

En ce jour tout éclaboussé de vilaines aubades, cadencé de floques éclaboussant, de toc d'un fracas de clapotis effrontés, venant ainsi chercher querelles à ma vérité d'araignée.

_aide moi, ne me laisse pas, tu es si magnifique dans ton allure de gîte, blottit sous tes arbres de feuilles ramenant une ombrelle à ta belle rondelle.

_vite, je me glisse sous ton azur protégé, pour attendre la fin de l'averse, je te raconterai en échange toutes mes pensées qui dérangent, les augustes des prés, d'un commentaire ajusté.

Ainsi, pendant l'averse de notes, un conciliabule de potes s'affichait entre un coeur de champignon, devenu pour son invité de ton, un complice de son action, la protégeant outre mesure, de ce talent de chien battant toute la nature, de son envergure d'eau pure.

Il en faut peu parfois, pour nouer d'un je ne sais quoi, une amitié d'importance qui au fil des années s'avance, restant indélébile de toutes mauvaises échéances, se tissant d'un fil de soie, pour croire, en un toit.

Ainsi la chance sourit, gardant une mélodie de  l'un à l'autre, sous une confiance malgré l'errance des temps, sous les froids qui se noient, sous les bois

Auteur mpb