Ecriture

Pâquerette

Petite simplicité apparaissant de sa tranquille beauté sur un tapis de vert le mettant en lumière, aux pas qui le traverse, d'une habitude familière, sans lui prêter la moindre intention d'intention de manière, quand sur sa mousse, au sein d'une nuit, dans l'aube d'un matin, là, elle resplendit.

Merci d'être là, de toi je n' attendais pas d'autre chance, que d'être fidèle de ma composition d‘un nôtre, d'une année sur l'autre d'une élégance, immuable d'une senteur de rose dans l‘attente de ton pétale se serrant sous ma dalle d'osmose.

Venant du hasard d'un pays quelque part, cachant un effet merveilleux de ne rien corrompre, pour aller vers tes yeux.Fine, royale dans sa jupe tournante de son jupon de bal, un instant d'attention à jamais servi d'un capital d'une mémorable envie, celle de te cueillir sous la brise câline, seulement, un mais, pour garder à jamais, ton coeur si jaune d'un soleil d'effet, et disparaître pour encore renaître, libérant ta prestance de cette potion d‘urgence, te mettant à l‘abri, des larmes de ma vie.

D‘une saison sur l‘autre, reviendras-tu? Demain au jardin d‘un ciel clair oubliant d‘exiger, en ayant la manière, de comprendre, pour encenser, l'attente.Parler d‘amour au monde des fleurs, oubliant une seule parole d'un face à face, pour combler une erreur.

 De lui semer un mot,  de ta corolle d‘été aux tons chauds, multipliés, juste émouvant d‘un charme vrai, d'une simplicité bouleversée sans regret, au printemps refusé qui stagne encore, sous ta cape d'épée, d'un hiver glacé, méfiant sans s'user.

Sous le temps, tant de temps ont passé, rien ne prédisposait sa composition, à penser ton bouquet fracturé d'une douceur d'aimer.Sous son ombelle de pétales, tout doucement, sans rien attendre de vital, s'habituant à vivre, d'un manque au cahier de son cuivre, vivait son puits de sagesse, ajoutant un lys au profil de son libre arbitre dormant, telle une caresse divine au sein de son champ.

 Oubliant d'être triste, motivant son registre d'un  meilleur au profil de ses heures, sa générosité  multipliait ses senteurs d'un parfum vaporeux, libre d'une crédance de couleurs, lui venant juste du coeur.

Reste le vivant d‘une saison, combler les champs, les sentiers, les chemins de ton allure belle d‘une prolongation éternelle.

Et si tu dois partir sans jamais revenir, sois lumineuse  sur les bords d'une rive limpide, nacrés d'une tapisserie vive, aux nuances champêtres, vermeil d'une bonté de l'être.

Sous l'air des montagnes, des campagnes, des bois, d'un quai, d'un bateau tout là-bas, un papillon sur une épaule, scrute l'horizon te protégeant  sous l'azur d'une caresse d'illusions.

  Disparaissent les choses au monde des espèces, te voilà de retour, d'un bel acte d'amour, demoiselle au long cours.

Auteur mpb