temps

Aux rives des feuilles tombées du mouvement de l'automne, courant de son courant d'eau comme devenue folle, la rivière déverse sa colère tout le long de son trajet de lit, perdant ses propres repères, au flot de sa folie.

Au murmure de son fugace refrain, l'azur chantonne d'un écho d'oiseaux.

Plus rien ne ressemble à rien, mais la magie paraît indiscutable d'un redoutable mode de boue, assaisonnant partout, des pas au paysage envahi d'une harmonie de vies.

Méfions nous des apparences, cachées sous la confidence des bois, un rayonnement sous l'horizon comble l'espace, donnant un reflet merveilleux à la terre envahie depuis peu.

Tout coule de source sous la partition des ondes préparant le printemps aux racines fécondes, ancrées sous des tapis crépitant, le temps de sa plume écrit sa relation de tendresse à l'élu dissimulé sous la complainte des vents;

L’encre de la terre marque de sa condition éphémère, nos demains devenus si charnels d'une prolifération de teintes.

Le calme règne d'une fête bénie, articulant aux essentiels, la mélodie d'une créativité d'esprit.

Auteur mpb